De nombreuses études ont déjà établi le fait que d'avoir un travail était un facteur de protection pour la santé mentale, et qu'à l'inverse, les personnes sans emploi étaient plus à risque. Mais une nouvelle étude de l'université de Cambridge, relayée par The Guardian, vient d'apporter une information qui pourrait tout changer: pour bénéficier de l'impact positif du travail sur la santé mentale, 8 heures par semaine suffisent! Les bénéfices ne sont pas supérieurs si on travaille plus.
Cette étude remet en question la valeur sociale que l'on accorde habituellement au travail. Les chercheurs recommandent que pour préserver la santé mentale, les semaines de travail devraient être plus courtes, les vacances plus longues et ils avancent même l'idée qu'un revenu inconditionnel de base pourrait faire partie de la solution.
Bien sûr il s'agit d'une seule étude et il en faudrait d'autres pour confirmer ces conclusions mais c'est un premier résultat qui va dans le sens des recommandations de la promotion de la santé mentale.
Texte de la newsletter de minds - Promotion de la santé mentale - Genève. Avec nos sincères remerciements.