La parentalité est encore fortement comprise par la société suisse et les milieux professionnels concernés comme la responsabilité principale de la mère. Or, les familles, nucléarisées, sont devenues vulnérables : les mères sont moins entourées par leurs proches féminines, plus actives professionnellement; les pères impliqués se confrontent à des résistances des mondes du travail et de la périnatalité. Ils peinent à trouver une place, sont souvent « oubliés » alors que les familles ont justement besoin de toutes leurs ressources disponibles et celles du père en particulier.